Comment apaiser les tensions avec un collègue ?
Bonjour à tous,
J’aimerais vous parler d’une des demandes que je peux fréquemment avoir en cabinet : ce ou cette collègue qui nous empêche d’être serein au travail.
On a beau avoir le plus beau métier du monde, si l’on a des collègues avec qui on ne s’entend pas, on risque de souffrir au quotidien.
C’est peut-être du à un membre de l’équipe qui ne veut rien faire, à un manager qui n’écoute pas, un collaborateur qui arrive tout le temps en retard… Les raisons d’une mésentente peuvent être nombreuses.
Parfois, c’est dur de rester calme et on ne peut pas tout simplement arrêter de travailler avec elle.
Comment réagissez vous ?
Perdez vous confiance en vous, vous mettez vous en colère, arrivez vous à rester calme ?
Notre cerveau a plutôt tendance dans ce cas, à se focaliser sur les défauts et on perd de vue le reste : votre collègue est un être humain et est donc imparfait.
Alors comment faire pour changer la tendance du cerveau et apaiser les tensions ?
1 : Respirez (la cohérence cardiaque marche très bien pour ça).
2 : Une fois calmé, autorisez à vous à vous mettre à la place de votre collègue pour comprendre ses besoins : Que voit-il de moi ? Qu’est-ce qui est important pour lui ? Qu’est-ce qu’il ressent ? Qu’est ce qu’il se dit ? Pourquoi il agit de la sorte ? Peut-être est-il mal payé ? Peut-être a-t-il a un problème de santé ?
Ce n’est pas grave si c’est pas la bonne réponse, ça permet d’ouvrir votre perception.
Ca change quelque chose ? ça se relâche ?
3 : exprimer vos ressentis et vos besoins de façon claire, sans accuser l’autre.
Bien sûr cela demande de travailler sur soi et de l’ouverture d’esprit et vous gagnerez en apaisement relationnel au travail ; )
Comment lutter contre le surmenage au travail ?
Bonjour à tous,
Anna est venue me voir car elle se sentait surmenée au travail.
Chef d’entreprise, elle souhaitait s’investir dans son travail, avoir des journées bien remplies mais elle se mettait une grosse pression. Je lui ai demandé jusqu’où elle était prête à aller …
Parfois, on est tellement investi que l’on s’oublie. Anna avait du mal à couper le week-end et cela commençait à avoir des conséquences sur sa santé.
Le surmenage se manifeste différemment suivant les personnes. Pour certaines le télétravail entraine une frontière floue entre la vie personnelle et professionnelle, pour d’autres c’est la passion qui quelque fois l’emporte, dans d’autres situations la pression vient de la hiérarchie. Parfois, c’est tout ça en même temps !
Anna n’a pas attendu d’être dans le rouge, ça lui a permis de retrouver un équilibre plus rapidement.
Petit à petit, elle a appris à déconnecter et à prendre assez de créneaux pour prendre soin d’elle.
Après avoir discuté avec elle, voici ce qu’elle a décidé de mettre en place pour s’autoriser à ralentir :
- Elle a organisé des pauses dans l’agenda. Comme les enfants à l’école, elle a mis en place des heures fixes pour un vrai temps de repos et elle a planifié ses vacances à intervalle régulier
- Elle s’est assurée que les pauses permettent de réellement déconnecter. Elle s’est interdit d’appeler un client quand elle prenait l’air par exemple
- Elle a coupé les notifications le soir et le we
- Elle s’est accordée des moments rien que pour elle avec des activités qui l’apaisent. Elle n’a pas fait les activités de son conjoint ou de ses enfants mais les siennes
Au départ, ça lui a paru insurmontable et elle trouvait parfois des excuses comme « je n’ai pas le temps de faire une pause, j’ai vraiment trop de travail » pour continuer à travailler.
Motivée à changer, après quelques séances de visualisations, elle a appris à ralentir et est devenue plus efficace !
Son nouvel équilibre entre travail et repos a été trouvé.
Et vous, comment prenez-vous conscience de surmenage ? Comment choisissez vous de mieux organiser vos journées pour libérer du temps pour vous ?
Elle a su gérer son poids durablement par l’hypnose !
Le poids de l’individu est très présent dans nos sociétés. La perte ou la prise de poids peut avoir de multiples origines : manque de confiance, décès, séparation, identité familiale, attouchement…
Mais l’individu n’est pas le seul responsable. La société incite à un mode de vie sédentaire, stressant peu propice à la marche à pied ou au vélo.
Les médias contribuent eux aussi largement au marché de la minceur en nous vendant des tonnes de repas préparés bourrés de sucre nous faisant miroiter une silhouette de rêve.
Certaines personnes deviennent donc accro au chiffre qui s’affiche sur leur balance et se définisse par ce chiffre. Cela devient leur identité. Pour autant, si l’on compare : le muscle pèse plus lourd que la graisse. Un corps sec et musclé pèse ainsi plus lourd qu’un corps affiné avec quelques rondeurs. Un chiffre pour faire du chiffre !
A la naissance, la satiété du bébé se fait naturellement, automatiquement. Le bébé s’arrête de téter quand il n’a plus faim. Et puis en grandissant, les mauvaises habitudes alimentaires se mettent en place soit par le contexte familiale, soit par les régimes.
Les multiples régimes frustrent le cerveau qui apprend à stocker « au cas où ». Le cerveau déteste être privé et une fois que l’objectif de poids fixé est atteint, les mauvaises habitudes alimentaires reviennent au galop. Il s’ensuit le fameux l’effet « yoyo » et l’estomac perd complètement ses repères pour envoyer les signes de satiété au cerveau.
En hypnose, vous apprenez à reprogrammer vos habitudes alimentaires en déterminant l’objectif que vous souhaitez atteindre. On ne parle pas de kg à perdre ou à gagner mais de sensation dans la corps. Par exemple : »le 15 juin, je porte une robe légère bleue marine où je suis à l’aise, je marche avec mes amies sur la plage et je rigole. »
La visualisation va permettre :
- de retrouver les sensations de satiété
- de retrouver les sensations de faim
- de continuer à se faire plaisir
- de redécouvrir le goût des aliments en mâchant lentement, en buvant de l’eau entre les repas,…
- de supprimer les pulsions alimentaires
Parce que vous allez apprendre à comprendre que votre corps n’est pas une poubelle, vous allez retrouver de l’estime de vous, renforcer votre assurance et retrouver la silhouette qui correspond à vos aspirations, et non à celle des autres ! Et tout ça durablement si vous l’avez vraiment décidé !
Je ne suis pas un « fumeur » mais un être humain
Le nombre de fumeurs est en baisse mais 1 français sur 4 continue encore à fumer. Dans le monde, 5 millions de fumeurs meurent chaque année. C’est l’équivalent de trente Boeing 747 qui s’écrasent TOUS LES JOURS.
Malgré les risques du tabac sur la santé, les images chocs, la hausse du prix du paquet, le discours moralisateur, rien n’empêchent les personnes que l’on appelle les « fumeurs » à arrêter de fumer.
Pourquoi ? Parce que derrière chaque « fumeur » se cache un homme, une femme, des passions, des craintes, des forces, … Chaque fumeur est différent et fume pour des raisons diverses. Seulement, on les appelle communément « fumeur » , ce qui amène à nier leur identité en tant que personne.
Chaque personne qui cherche à consommer du tabac le fait pour des raisons qui peuvent être multiples, souvent inconscientes. Se donner un contenance, s’offrir une soupape de décompression, appartenir à un groupe, se permettre de se concentrer avant une réunion importante, se réconforter après un événement douloureux, marquer la fin d’un repas joyeux avec des amis, prolonger la succion du sein maternel pour combler un manque affectif …la liste pourrait être longue !
Des recherches ont montré que la nicotine a la particularité de fixer dans le cerveau des événements marquants dans notre vie. Ainsi chaque moment passé avec une cigarette prend une place prépondérante.
Pour accompagner une personne à arrêter de fumer avec l’hypnose, il convient de prendre en compte sa personnalité, son fonctionnement unique pour déceler les blocages et les leviers qui lui permettront de se libérer définitivement de leur habitude inconsciente.
Pour cela, il est nécessaire de trouver un objectif suffisamment vibrant émotionnellement, qui soit bon pour cette personne. Qu’a-t-elle à gagner ? Comment s’imagine-t-elle dans deux semaines, un an, trois ans ? Quels sont ses désirs les plus profonds ?
« Je veux passer une soirée agréable sans gadget blanc fixé à mes doigts », « J’ai envie de sentir bon quand je lis une histoire le soir à mon enfant », « Je veux respirer facilement dans 3 semaines en montant les escaliers chez moi », « j’ai envie de blanchir mes dents « ,… les objectifs positifs peuvent être multiples !
Il n’y a pas de baguette magique mais un véritable travail d’équipe qui s’instaure entre l’accompagnant et l’accompagné dans cette aventure de quête de liberté, de santé et d’argent.
Pour commencer, voici quelques données publiées par l’Université américaine Johns Hopkins décrivant les bienfaits dans le temps de l’arrêt du tabac :
20mn la pression sanguine et le pouls redeviennent normaux.
8 H : le niveau de nicotine et de monoxyde de carbone dans votre sang diminue de moitié́. Le niveau d’oxygène redevient normal.
24 H : le monoxyde de carbone est éliminé́ de votre corps. Vos poumons commencent à se dégager du mucus et des débris du tabac.
2 jours : la nicotine est éliminée de votre corps. Le goût et l’odorat s’améliorent.
3 jours : la respiration devient plus facile tandis que les bronches se relaxent. Le niveau d’énergie augmente.
2 à 12 semaines : la circulation sanguine s’améliore. Marcher devient plus facile. La fonction pulmonaire augmente de 30%. Vos performances sportives augmentent considérablement.
Jusqu’à 9 mois : la toux, la sinusite, la fatigue et le manque de souffle diminuent tous.
1 an : le risque de crise cardiaque diminue de moitié par rapport à un fumeur.
5 ans : le risque de cancer du poumon diminue de moitié par rapport à un fumeur.
10 ans : le risque de cancer du poumon est le même que si vous n’aviez jamais fumé.
15 ans : le risque de crise cardiaque est le même que si vous n’aviez jamais fumé.
Vous êtes capables de trouver toutes les capacités pour faire les changements que vous désirez, il suffit de le décider !
Entretien d’embauche : Je n’y arriverai jamais !
Bonjour à tous,
Mélanie est venue me voir en consultation et un des premiers trucs qu’elle m’a dit c’est « je suis nulle, je n’ai pas confiance en moi, je suis stressée, je n’arriverai pas à avoir ce job » . A force de se répéter ces phrases, son cerveau a fait en sorte de valider ces croyances. Résultat ? Elle échouait à chaque entretien d’embauche. Elle a fini par ne voir que ce qui confirmait qu’elle était nulle et qu’elle n’y arriverai jamais. Comme si elle naviguait avec une longue vue sans champ de vision à 180°.
Bonne nouvelle ! Ce qui est chouette c’est que ce n’est que des pensées et ces pensées peuvent changer !
Parfois elles se situent au niveau inconscient et elles nous limitent dans l’objectif que l’on s’est fixé.
Pour Mélanie, son objectif était clair : elle voulait décrocher ce job qui la faisait vibrer, se sentir en confiance, bien respirer, parler avec aisance durant l’entretien d’embauche.
Elle a écrit sur une feuille toutes les phrases qu’elle se répétait et qui l’empêchaient d’atteindre son objectif :
- « Je n’ai pas assez de compétences »
- « Si je n’ai pas l’approbation de mes proches pour ce poste, je ne peux pas réussir »
- « C’est trop dangereux de changer de job »
- « Je dois faire des sacrifices pour réussir »
- « Je suis trop vieille pour ce poste »
Puis j’ai proposé à Mélanie d’écrire sur une autre feuille l’inverse de ces croyances qui la limitaient, ce qui a donné des pensées beaucoup plus aidantes :
- « J’ai assez de compétences pour ce poste et j’ai encore plein de choses intéressantes à apprendre »
- « Mes proches m’encouragent et seront fiers quand j’aurai réussi »
- « J’ai fait déjà des choses beaucoup plus dures que ça alors ce job est à ma portée »
- « Il y a plein de personne de mon âge qui font ce job, pourquoi pas moi »
J’ai demandé à Mélanie de se débarrasser de la première feuille avec les pensées limitantes comme elle voulait : la déchirer, la brûler, la mettre en boule, même lui cracher dessus si elle voulait : ). En y mettant toute l’émotion qu’elle pouvait !!
Ensuite, je lui ai suggéré de garder la deuxième feuille et de l’accrocher en évidence au dessus de son lit ou de la garder dans son sac, puis de lire ces phrases aidantes tous les jours, toujours en se connectant à ses émotions positives.
Mélanie a réussi à changer ses croyances, a repris confiance en elle et a atteint son objectif quelques semaines plus tard. Pourquoi pas vous ?
Vous avez bien cru un jour au père Noël n’est-ce pas ? Comme quoi certaines pensées peuvent changer et heureusement.
Je vous invite à faire cet exercice simple et efficace sans oublier de commencer par énoncer un objectif qui vous fait vibrer, qui dépende de vous et qui est réalisable 😉
Comment gérer la douleur en hypnose ?
Ce marathonien est en état d’auto-hypnose, il pousse son corps à ses dernières limites et plus la douleur est intense et plus il se dit qu’il a bien fait son sport.
Cette douleur est subjective, chacun la perçoit différemment, car peut-être que peu de temps après, ce même marathonien se coupe le doigt et ressent une douleur insoutenable…
La douleur est un phénomène sensorielle, affectif, émotionnel, cognitif et comportemental.
Attention, c’est aussi un SIGNAL fort envoyé par l’inconscient pour nous protéger et nous pousser à l’action. Nier la douleur ? Cette option risque d’empirer la situation …
Et si l’auto-hypnose était la solution ? Essayez, vous me direz ce que vous en pensez. Voici quelques exercices faciles à mettre en place :
– Souvenez-vous d’un moment où la douleur était complètement absente et revivez ce moment à 100 % comme si vous y étiez.
– Pensez à 7 endroits dans le corps où il n’y a aucune douleur et déplacer ces sensations vers la zone douloureuse.
– Relaxation musculaire par la respiration (encore et toujours)
– Localisez la douleur dans votre corps, donnez-lui une forme, une couleur une texture, peut-être même une odeur. Ensuite, mettez cette douleur devant vous, sortez la de votre corps en imagination. Changez la couleur, la forme, la texture ou le mouvement, ce qui vous vient à l’esprit pour diminuer les sensations douloureuses. Une fois que c’est fait, ramenez cette forme là où elle était et prenez conscience de la différence de sensation. C’est très surprenant !
– Imaginez que vous avez devant vous un contenant rempli d’eau glacée qui a un pouvoir anesthésiant qui peut se diffuser partout dans le corps. Plongez la main droite dans ce sac imaginaire et ressentez le liquide glacé sur les doigts et toute la main. Quand le produit est partout dans la main, vous ne sentirez plus aucune sensation sur cette main. Ensuite, dirigez votre main à n’importe quel endroit du corps où vous en ressentez le besoin et les sensations désagréables disparaissent totalement lorsque le produit se diffuse !
– …
Ces techniques sont très utiles pour les sportifs mais aussi par exemple dans le cadre d’un accouchement ou d’une opération.
Bien évidemment, l’hypnose et l’auto-hypnose ne se substituent pas à un accompagnement par un professionnel de santé ! Vous avez mal ? Allez voir un médecin ! L’hypnose et l’autohypnose aideront à contrôler la douleur en autonomie, c’est un complément au traitement médical.
Ces techniques demandent régularité et entraînement mental, plus on le fait plus c’est efficace !
Et vous quelle est votre technique pour gérer la douleur ?
Belle journée sans reproches !